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Évangiles

Pourquoi Jésus a-t-il traité les Gentils de chiens ?

La déclaration de Jésus paraît scandaleuse. Pour savoir ce qui s'est passé, lisez cet article.

Charles Atangui
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Deux évangiles – Marc et Matthieu – nous plongent dans une rencontre saisissante entre Jésus, rabbin de Judée, et une femme grecque de la région de Tyr et Sidon (Marc 7,24-29 ; Matthieu 15,21-28). Il ne s’agit pas d’une rencontre comme les autres. Il s’agit d’une collision de cultures, d’attentes et de priorités divines, dans un lieu chargé de poids historique. Tyr et Sidon, qui font partie de l’ancienne tribu d’Asher, n’ont jamais été revendiquées par Israël. Même à l’époque de Jésus, il s’agissait d’un territoire païen – étranger, païen et en dehors de la communauté de l’alliance. Pourtant, voici Jésus qui pénètre dans cette zone frontalière, où une mère désespérée se jette à ses pieds, implorant de l’aide : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est gravement tourmentée par un démon » (Matthieu 15,22).
Prenons le temps de nous arrêter et de sentir le poids de son cri. Ce n’est pas une demande anodine. La vie de sa fille est en train de s’effondrer, possédée par une force qu’elle ne peut pas combattre. C’est une païenne, une femme et une mère, en dehors du cercle culturel et religieux d’Israël. Pourtant, elle appelle Jésus « Seigneur » et « Fils de David », des titres chargés de signification messianique. Comment connaît-elle ces termes ? Peut-être a-t-elle entendu des murmures au sujet de ce guérisseur juif, ou peut-être son désespoir l’a-t-il poussée à s’accrocher à tout espoir, aussi étranger soit-il. Quoi qu’il en soit, elle est à fond, implorant la miséricorde.
Ce que Jésus fait ensuite peut nous faire frémir. Il ne lui répond pas. Pas un mot. Il la traite en silence, laissant sa demande en suspens. Ses disciples, agacés par sa persistance, le pressent de s’occuper d’elle : « Renvoyez-la, car elle ne cesse de crier après nous » (Matthieu 15:23). Lorsque Jésus prend enfin la parole, ses mots ne sont pas vraiment empreints de compassion : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15:24). C’est un non catégorique. C’est un non catégorique, qui rappelle que sa mission est centrée sur le peuple de l’alliance de Dieu. Mais cette femme ? Elle ne se laisse pas décourager. Elle s’agenouille devant lui, redoublant d’efforts : « Seigneur, aide-moi ! (Matthieu 15:25).
C’est là que les choses deviennent encore plus délicates. Jésus répond par une métaphore qui sonne durement aux oreilles modernes : « Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens » (Matthieu 15,26). Aux chiens ? Vraiment, Jésus ? Traiter une mère désespérée de chien, c’est un peu comme un coup de poing dans le dos. Mais attendons, ne nous précipitons pas pour juger. Le contexte est important. Dans l’ancien Proche-Orient, les chiens n’étaient pas les animaux de compagnie choyés que nous câlinons aujourd’hui. Ils étaient souvent des charognards, vivant en marge du cercle familial. Jésus ne la déshumanise pas, il trace une limite. Les « enfants » sont Israël, la famille de l’alliance de Dieu, et le « pain » est la bénédiction du salut qui leur est destinée en premier. Les « chiens » sont les païens, ceux qui ne font pas partie de la famille de la foi. Ce n’est pas une insulte, c’est une déclaration de priorité.
Pensez-y de cette manière : Jésus se fait l’écho d’un principe qui traverse toute l’Écriture. Le plan de Dieu a toujours été de bénir le monde par l’intermédiaire d’Israël. Comme Paul l’écrit plus tard, l’Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif d’abord, puis du Grec » (Romains 1:16). Premier ne veut pas dire seul, mais cela signifie que l’ordre est important. La mission de Jésus commence par les « brebis perdues » d’Israël, la famille que Dieu a choisie pour porter sa promesse. Cette femme, en tant que païenne, est à l’écart – du moins pour l’instant.
Mais cette mère ne recule pas. Sa réponse est tout simplement brillante : « Oui, Seigneur, mais même les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres » (Matthieu 15:27). Boom. Elle prend la métaphore de Jésus, la retourne et la rend avec une foi si audacieuse qu’elle en devient presque téméraire. Elle ne conteste pas la priorité d’Israël. Elle ne demande pas un siège à la table. Elle dit : « D’accord, je suis un chien. Mais même les chiens ont des miettes, et les miettes me suffisent. » Elle ne demande pas tout le pain, mais seulement une parcelle de la miséricorde de Dieu. Et elle croit que cette miette est suffisante pour sauver sa fille.
C’est là que l’histoire prend un tournant. Le ton de Jésus change et on peut presque entendre l’admiration dans sa voix : « Femme, ta foi est grande. Qu’il te soit fait ce que tu veux » (Matthieu 15:28). Instantanément, sa fille est guérie. Pas de délai, pas de conditions – juste un miracle né d’une foi inébranlable. Mais qu’est-ce qui, dans sa réponse, a tout changé ? Pourquoi Jésus, qui quelques instants auparavant semblait se concentrer sur Israël, rompt-il maintenant le protocole pour aider une païenne ?
C’est sa foi. Pas n’importe quelle foi, mais celle qui fait écho aux géants de l’histoire d’Israël. Pensez à Abraham, qui s’est disputé avec Dieu sur le sort de Sodome, confiant dans la justice de Dieu (Genèse 18:22-33). Pensez à Moïse, qui a supplié Dieu d’épargner Israël après le veau d’or, comptant sur la miséricorde de Dieu (Exode 32, 11-14). Cette femme, une païenne de Sidon, fait preuve de la même foi audacieuse et argumentée. Elle ne se contente pas d’accepter passivement les paroles de Jésus. Elle s’engage, elle pousse, elle a confiance que le Dieu qui se cache derrière ce rabbin est bon, juste et débordant de compassion. Elle croit qu’une miette de son pouvoir suffit – et elle a raison.
Cette rencontre n’est pas un miracle isolé. C’est un avant-goût du grand plan de Dieu. La mission de Jésus commence avec Israël, mais elle n’est pas censée s’arrêter là. Les prophètes ont prédit un jour où les païens afflueraient vers la lumière de Dieu (Ésaïe 60:3). Les Psaumes déclarent que toutes les nations loueront le Seigneur (Psaume 117:1). Même dans la Torah, l’alliance de Dieu avec Abraham était destinée à bénir « toutes les familles de la terre » (Genèse 12:3). La foi de cette femme transpose cet avenir dans le présent, montrant que la miséricorde de Dieu déborde déjà des bords de la table d’Israël.
Faisons un zoom arrière et connectons les points. Cette histoire remet en question la façon dont nous pensons aux initiés et aux étrangers. Les paroles de Jésus sur les « enfants » et les « chiens » n’ont rien à voir avec l’exclusion – elles concernent le calendrier et la priorité. Le plan de Dieu se déploie par étapes, mais son cœur est toujours plus grand que ce à quoi nous nous attendons. La foi de la femme prouve que même ceux qui sont « en dehors » peuvent accéder à la miséricorde de Dieu lorsqu’ils s’approchent avec confiance et humilité. Elle ne revendique pas ses droits, elle fait appel au caractère de Dieu. Et Jésus, touché par sa foi, montre que personne n’est trop loin de la portée de Dieu.
Cette histoire nous touche de plein fouet. Combien de fois faisons-nous passer certaines personnes pour des « étrangers » à la grâce de Dieu ? Combien de fois sommes-nous prompts à garder le « pain » de la bénédiction de Dieu, oubliant que sa table est assez grande pour tous ? Et qu’en est-il de notre propre foi ? Sommes-nous assez audacieux pour continuer à frapper, à implorer, même lorsque Dieu semble silencieux ? Cette femme n’a pas laissé le silence, le rejet ou les barrières culturelles l’arrêter. Elle a insisté, croyant que la miséricorde de Dieu était plus grande que n’importe quelle frontière.
En fin de compte, cette rencontre à Tyr et Sidon ne concerne pas seulement une guérison. Il s’agit d’un Dieu qui honore la foi, quelle que soit son origine. Il s’agit d’un Messie dont la mission commence avec Israël mais s’étend jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est l’histoire d’une mère qui nous rappelle que même une miette de la miséricorde de Dieu suffit à tout changer. Son histoire nous met au défi de croire la même chose.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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