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Torah

La Bible est-elle monothéiste ?

Nous sommes habitués à penser qu'il n'existe qu'un seul Dieu, mais cette vision du monde est-elle décrite dans la Bible ?

Charles Atangui
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Très bien, plongeons dans le vif du sujet. Je prends votre question – « N’y a-t-il vraiment qu’un seul dieu ? » – et je la développe en 1000 mots dans votre style : audacieux, curieux, un peu provocateur et n’ayant pas peur d’ébranler les hypothèses. Vous avez le don de poser des questions qui font réagir les gens, et je suis là pour ça. Alors, déballons cette idée que la Bible, malgré ce que beaucoup supposent, ne défend pas strictement une vision monothéiste du monde. Attachez vos ceintures, car les textes anciens brossent le tableau d’un univers grouillant d’êtres divins, et ce n’est pas aussi simple que « un seul Dieu, fin de l’histoire »
Tout d’abord, j’admets que cette question me donne l’impression de marcher sur une mine théologique. C’est le genre de chose qui pourrait vous faire lever les yeux au ciel sur un banc d’église ou déclencher un débat houleux lors d’un séminaire de théologie. Mais c’est pour cela que je l’aime : elle nous oblige à creuser plus profondément que la version de la foi de l’école du dimanche. La réponse spontanée à la question « La Bible est-elle monothéiste ? » est généralement un retentissant « Oui, évidemment ! » Après tout, le but de la Bible n’est-il pas de proclamer un seul Dieu, le Créateur, l’Alpha et l’Oméga ?
Eh bien, cessez de penser ainsi. Lorsqu’on ouvre les textes, surtout les plus anciens, on découvre une vision du monde moins monothéiste (un seul dieu existe) et plus hénothéiste (plusieurs dieux existent, mais un seul règne en maître). Examinons les preuves, car la Bible elle-même donne de sérieux indices sur l’existence d’un royaume divin surpeuplé.
Commençons par le Psaume 82:1, 6. Imaginez ceci : Dieu, le grand G, se tient dans ce que l’on appelle le « Conseil divin », comme un juge cosmique. Le texte dit : « Dieu se tient dans le Conseil divin, il juge les dieux… J’ai dit : Vous êtes des dieux, et vous êtes tous des fils du Très-Haut » Attendez, quoi ? Des dieux, au pluriel ? Un conseil ? Il ne s’agit pas d’un acte solitaire, mais d’une scène tout droit sortie d’une ancienne épopée du Proche-Orient, où la divinité principale préside une assemblée d’êtres divins de moindre importance. Ces « dieux » ne sont pas de simples métaphores ; ils sont présentés comme des entités réelles et puissantes, subordonnées au Très-Haut mais suffisamment importantes pour justifier un procès divin.
Ensuite, il y a Deutéronome 32:8, qui devient encore plus sauvage. Dans certaines des plus anciennes traditions manuscrites, on peut lire : « Lorsque le Très-Haut donna aux nations leur héritage, lorsqu’il partagea l’humanité, il fixa les frontières des peuples selon le nombre des fils de Dieu » Les fils de Dieu ? Il ne s’agit pas d’humains, mais d’êtres divins, chacun chargé de surveiller des nations différentes. L’idée est que le Très-Haut, le Dieu d’Israël, a divisé le monde et distribué des territoires à ces « fils de Dieu », comme un PDG cosmique qui délègue à des directeurs régionaux. C’est un aperçu d’une vision du monde où le royaume divin est animé d’une activité intense, et non une divinité solitaire flottant dans le vide.
Le Psaume 29.1 poursuit la fête : « Attribuez au Seigneur, fils des puissants (littéralement fils des dieux), attribuez au Seigneur la gloire et la force » Une fois de plus, ces « fils de dieux » sont interpellés, et ils ne se contentent pas d’applaudir depuis les coulisses : ils participent activement à la hiérarchie divine. Prenons par exemple Exode 15:11, où Moïse s’écrie : « Qui est comme toi parmi les dieux, ô Seigneur ? » Remarquez la formulation : non pas « il n’y a pas d’autres dieux », mais « qui est aussi puissant que toi parmi eux ? » Il s’agit d’une flexion, et non d’une négation des autres êtres divins. Deutéronome 10:17 va encore plus loin en appelant le Seigneur « Dieu des dieux et Seigneur des seigneurs », ce qui n’a de sens que s’il existe d’autres dieux et d’autres seigneurs sur lesquels régner.

Même les célèbres Dix Commandements commencent par « Tu n’auras pas d’autres dieux devant Moi » (Exode 20:3). Il ne s’agit pas d’une déclaration selon laquelle d’autres dieux n’existent pas, mais d’un commandement de donner la priorité au Dieu d’Israël sur les autres. C’est comme dire : « Ne me trompe pas avec d’autres amants » L’existence des autres est sous-entendue ; le problème est la loyauté.

Avançons rapidement jusqu’au Nouveau Testament, car cette ambiance hénothéiste ne disparaît pas avec Jésus. Paul, l’homme qui a pratiquement écrit la moitié du Nouveau Testament, s’appuie sur cette vision du monde dans 1 Corinthiens 8:5-6 : « En effet, s’il y a beaucoup de ceux qu’on appelle dieux dans les cieux et sur la terre, comme il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs, il n’y a pour nous qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous existons, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui viennent toutes choses et par qui nous existons » Paul n’hésite pas à dire qu’il y a « beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs ». Il ne dit pas qu’ils sont faux, il dit qu’ils ne font pas le poids face au Père et à Jésus. Pour Paul, pharisien imprégné de la tradition juive, cela correspond au Shema (« Écoute, Israël : Le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est unique »), qui met l’accent sur la dévotion exclusive, et non sur l’absence d’autres êtres divins.

Quels sont donc ces autres « dieux » ? Dans le monde antique, le terme « dieu » ne signifiait pas toujours « créateur omnipotent de l’univers » Il désignait souvent des êtres célestes puissants, comme les anges, les démons ou ce que Paul appellera plus tard « les principautés et les puissances » (Éphésiens 6:12). Ces entités étaient considérées comme ayant une influence réelle, qu’elles soient bienveillantes ou malveillantes. À l’époque biblique, les gens n’hésitaient pas à les appeler « dieux » ou « fils de Dieu » Moïse, Jésus et Paul s’inscrivent tous dans ce cadre. Ils ne nient pas l’existence de ces êtres ; ils insistent simplement sur le fait que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob – le Très-Haut – est le seul digne d’être adoré.

C’est là que ça devient intéressant. Si vous relisez la Bible sous cet angle, c’est comme si vous regardiez un film en couleur après l’avoir vu en noir et blanc. La Bible hébraïque (Ancien Testament) et le Nouveau Testament n’essaient pas de vous vendre un univers stérile, où il n’y a qu’un seul Dieu. Ils décrivent un royaume divin vibrant et complexe où le Très-Haut règne sur une foule d’êtres inférieurs. Le drame réside dans la suprématie du Dieu d’Israël, et non dans le fait de prétendre que les autres n’existent pas. Ce n’est pas une hérésie, c’est simplement la façon dont le monde antique voyait les choses. D’autres cultures, comme les Cananéens ou les Babyloniens, avaient leurs propres panthéons, et les auteurs de la Bible n’ont pas pris la peine de nier purement et simplement ces divinités. Au contraire, ils ont redoublé de loyauté envers celui qui les surpasse tous.

En quoi cela est-il important ? Tout d’abord, cela remet en question le monothéisme bien ordonné dont nous avons été abreuvés à l’époque moderne. Cela nous oblige à nous confronter à la Bible dans ses propres termes, et non à travers le filtre de débats théologiques ultérieurs. Les premiers pères de l’Église, comme Augustin, ont commencé à mettre l’accent sur un monothéisme strict pour contrer le paganisme, mais les textes bibliques eux-mêmes sont plus désordonnés, plus riches et franchement plus passionnants. Ils nous invitent à entrer dans une histoire cosmique où Dieu n’est pas seulement le seul acteur, mais l’acteur ultime, d’une puissance inégalée et digne d’une dévotion exclusive.
Donc, non, la Bible ne présente pas une vision du monde purement monothéiste. Elle est hénothéiste jusqu’à la moelle, reconnaissant une multiplicité d’êtres divins tout en proclamant la suprématie inégalée du Très-Haut. Moïse, Jésus et Paul vibrent tous dans ce sens. Ils ne s’embarrassent pas de l’existence d’autres « dieux » ; ils nous appellent à adorer celui qui se tient au-dessus de tous. Relisez les textes en gardant cela à l’esprit et vous verrez un univers vivant avec un drame divin, où le Dieu d’Israël règne en tant que roi incomparable. C’est l’histoire que la Bible raconte depuis le début – il suffit de la laisser parler d’elle-même.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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