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Reading: Shabbat est-il pour les chrétiens d’une manière ou d’une autre ?
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Sujets brûlants

Shabbat est-il pour les chrétiens d’une manière ou d’une autre ?

Réfléchir avec l'auteur à cette question importante.

Charles Atangui
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La question de l’observation du sabbat, en particulier en ce qui concerne le jour du culte, est une question profondément nuancée qui fait le lien entre la théologie, la pratique culturelle et le contexte historique. Pour les chrétiens, la question découle souvent d’un engagement sincère dans les Écritures, où l’importance du sabbat est évidente dans la vie de l’ancien Israël, alors que son application à la pratique chrétienne moderne reste floue. La distinction entre les approches juive et chrétienne du sabbat – en particulier la question chrétienne « Quel jour dois-je célébrer le culte ? » par rapport à la question juive « Comment dois-je observer le shabbat ? » – révèle non seulement des différences théologiques, mais aussi de profondes divergences culturelles et philosophiques. Cet essai cherche à développer, à approfondir et à élargir la discussion, en explorant les racines de ces questions, leurs implications pour le culte et le repos, et la signification plus large de la semaine de sept jours en tant que don divin à l’humanité.
Le contexte juif du shabbat : Le repos comme culte
Pour les juifs, le shabbat n’est pas d’abord un « culte » au sens de rassemblements collectifs ou de services liturgiques, comme on l’entend souvent dans les contextes chrétiens. Au contraire, le shabbat est fondamentalement lié à la cessation du travail créatif pour imiter le repos de Dieu le septième jour de la création (Genèse 2:2-3). Cette cessation n’est pas simplement une pause dans le travail, mais un acte délibéré de sanctification, mettant à part le septième jour comme étant saint. Les juifs pratiquants s’adonnent à toute une série de pratiques le jour du shabbat, notamment la prière, l’étude de la Torah et les repas en commun, mais ces pratiques sont secondaires par rapport à l’acte central qu’est le repos. L’interdiction des activités créatives, telles que l’écriture, la cuisine ou la conduite, trouve son origine dans les 39 catégories de travail (melachot) dérivées de la construction du Tabernacle (Exode 35). Ces restrictions ne sont pas un fardeau mais sont considérées comme libératrices, permettant aux Juifs de sortir du cycle de la productivité et de se reconnecter à Dieu, à la famille et à la communauté.
L’approche juive du culte se distingue encore davantage de la pratique chrétienne. Pour les juifs pratiquants, la prière est une discipline quotidienne, qui a lieu trois fois par jour (le matin, l’après-midi et le soir) sous la forme de prières liturgiques structurées telles que l’Amidah. Ces prières sont souvent récitées en communauté, nécessitant un minyan (quorum de dix juifs adultes), ce qui souligne la nature communautaire du culte juif. Les synagogues sont donc généralement accessibles à pied, car il est interdit de conduire pendant le shabbat, et la présence quotidienne aux prières est une attente normative. Ce rythme quotidien du culte signifie que le shabbat, bien que spécial, n’est pas la seule occasion de rassemblement communautaire. Il s’agit plutôt d’un point culminant du rythme spirituel de la semaine, marqué par le repos et un engagement plus profond avec le divin.
L’accent mis par les juifs sur le repos s’aligne sur les paroles de Jésus dans Marc 2:27 : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » Dans son contexte juif, cette déclaration souligne que le shabbat est un don, un jour conçu pour restaurer et renouveler l’humanité. Pour les juifs, respecter le shabbat consiste moins à remplir une obligation légaliste qu’à entrer dans un rythme sacré qui reflète la nature créatrice et reposante de Dieu.
Le contexte chrétien : L’adoration plutôt que le repos
En revanche, l’approche chrétienne du sabbat – ou, plus précisément, du jour du Seigneur – a historiquement donné la priorité à l’adoration collective sur le repos. Cette priorité découle du fait que l’Église primitive est passée du sabbat juif (samedi) au dimanche, jour de la résurrection du Christ. Le Nouveau Testament fournit peu d’indications explicites sur l’observation du sabbat pour les chrétiens païens, et des passages comme Colossiens 2:16-17 (« Que personne ne vous juge sur ce que vous mangez ou buvez, ou sur une fête religieuse, une fête de la nouvelle lune ou un jour de sabbat ») suggèrent un certain degré de liberté par rapport à la stricte observance du judaïsme. Au fil du temps, le dimanche est devenu le premier jour des rassemblements chrétiens, comme le montrent Actes 20:7 et 1 Corinthiens 16:2, où les croyants se réunissent le « premier jour de la semaine »
Cette évolution reflète non seulement des développements théologiques, mais aussi des influences culturelles. Dans le monde gréco-romain, où le christianisme s’est répandu, le concept d’un jour de repos hebdomadaire était moins enraciné que dans la culture juive. L’Église primitive a donc adapté ses pratiques à son contexte, en mettant l’accent sur le culte communautaire – en particulier l’eucharistie – en tant qu’acte central du Jour du Seigneur. Lorsque le christianisme est devenu la religion dominante de l’Empire romain sous Constantin, le dimanche a été officiellement reconnu comme un jour de culte et de repos, une pratique codifiée dans des lois telles que l’édit de Constantin en 321 de notre ère.
Pour les chrétiens modernes, en particulier dans les contextes occidentaux, le culte du dimanche implique souvent un effort important. Assister à un ou deux cultes, participer à des études bibliques ou s’engager dans des activités liées à l’église peut laisser les croyants physiquement et émotionnellement épuisés. Cette situation contraste fortement avec l’idéal juif du shabbat, qui est un jour de rajeunissement. L’état d’esprit occidental, qui valorise la productivité et l’engagement communautaire, tend à considérer le culte comme un effort actif plutôt que comme un état de repos passif. En conséquence, la question « Quel jour dois-je célébrer le culte ? » devient primordiale pour les chrétiens qui cherchent à aligner leurs pratiques sur la volonté de Dieu, éclipsant souvent la question plus profonde de ce que signifie la sanctification du shabbat.
La semaine de sept jours : Un héritage divin et culturel
La tension entre le culte du samedi et celui du dimanche est, à bien des égards, une question secondaire si l’on considère la signification plus large de la semaine de sept jours. La semaine, en tant qu’unité de temps, n’est pas un phénomène naturel comme le jour (basé sur la rotation de la Terre) ou le mois (basé sur les cycles lunaires). Il s’agit plutôt d’une construction humaine, et la semaine de sept jours est une contribution juive distincte à la culture mondiale. Enraciné dans le récit de la création (Genèse 1), le cycle de sept jours reflète le modèle de Dieu qui prévoit six jours de travail suivis d’un jour de repos. Ce rythme a été formalisé dans la Torah (Exode 20:8-11) et est devenu la pierre angulaire de la vie des Israélites.
La semaine de sept jours s’est répandue au-delà d’Israël sous l’influence du judaïsme et, plus tard, du christianisme. À l’époque de l’Empire romain, la semaine juive avait commencé à influencer les calendriers païens, et l’adoption de la semaine par le christianisme a encore renforcé sa portée mondiale. Aujourd’hui, la semaine de sept jours est presque universelle, structurant tout, des horaires de travail aux pratiques religieuses. Qu’un chrétien célèbre son culte le samedi ou le dimanche, il agit dans ce cadre juif, ce qui témoigne de l’héritage durable de l’alliance d’Israël avec Dieu.
Combler le fossé : Le repos et le culte dans la pratique chrétienne
Pour les chrétiens confrontés à la question du sabbat, la perspective juive offre de précieuses indications. Si le culte collectif est un aspect essentiel de la vie chrétienne, l’accent mis par les juifs sur le repos en tant qu’acte d’adoration remet en question la tendance occidentale à privilégier l’activité au détriment de la tranquillité. L’incorporation d’éléments du repos du sabbat – comme le fait de s’abstenir de travailler, de passer du temps à réfléchir ou d’encourager la communauté en dehors du culte formel – pourrait enrichir la pratique chrétienne. Il ne s’agit pas nécessairement d’adopter les lois juives ou d’abandonner le culte dominical, mais plutôt de reconnaître le double objectif du sabbat, qui est de permettre à la fois la communion avec Dieu et le renouvellement de l’individu.
En outre, la question du « samedi ou dimanche » est peut-être moins cruciale que la position du cœur. Les deux jours s’inscrivent dans le cycle de sept jours établi par Dieu, et tous deux peuvent être sanctifiés par l’adoration et le repos. Romains 14:5-6 suggère que les croyants sont libres de choisir le jour qu’ils veulent honorer, pourvu qu’ils le fassent pour le Seigneur. Une approche équilibrée pourrait consister à maintenir le dimanche comme jour de culte tout en désignant un autre moment – peut-être une partie du samedi – pour un repos et une réflexion intentionnels.
Conclusion
La question chrétienne de l’observation du sabbat reflète un désir sincère d’honorer Dieu, mais elle est souvent façonnée par un état d’esprit occidental qui donne la priorité au culte d’entreprise plutôt qu’au repos. En revanche, l’approche juive du shabbat met l’accent sur la cessation en tant qu’acte d’adoration, enraciné dans un rythme quotidien de prière et de communauté. Les deux traditions s’inscrivent dans le cadre de la semaine de sept jours, un don divin qui structure le temps de milliards de personnes dans le monde. En explorant les racines juives du shabbat et en embrassant son appel au repos, les chrétiens peuvent approfondir leur compréhension de ce temps sacré, en dépassant la question du « quel jour » pour une pratique plus riche du culte et du renouveau.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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