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Reading: Le divorce dans le christianisme et le judaïsme
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Sujets brûlants

Le divorce dans le christianisme et le judaïsme

Réexaminer un texte familier sous un nouvel angle. Découvrir des perspectives bibliques ignorées.

Charles Atangui
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Le divorce est un sujet profondément complexe et chargé d’émotion, qui comporte des connotations différentes selon les traditions religieuses et les cadres théologiques. Dans le christianisme et le judaïsme, le divorce est abordé selon des perspectives distinctes qui reflètent leurs priorités théologiques respectives et leurs interprétations des textes sacrés. En outre, le récit biblique introduit une métaphore surprenante : Dieu est un époux divin qui « divorce » d’Israël, son partenaire infidèle de l’alliance, pour ensuite l’inviter à revenir. Cet essai explore les points de vue chrétiens et juifs sur le divorce, examine la traduction contestée de Malachie 2:16 et réfléchit aux implications théologiques du divorce métaphorique de Dieu et du remariage d’Israël.
Le christianisme : Le divorce comme tragédie
Dans le christianisme, le divorce est universellement considéré comme une tragédie, quelles que soient les circonstances qui y ont conduit. Cette perspective est enracinée dans un cadre théologique qui met l’accent sur le caractère sacré et permanent du mariage en tant qu’institution divine. Un passage fréquemment cité pour étayer ce point de vue est Malachi 2:16, qui, dans de nombreuses traductions anglaises, déclare : « Car je hais le divorce », dit l’Éternel (NASB). Cette interprétation a profondément façonné les attitudes chrétiennes, présentant le divorce comme intrinsèquement négatif, comme une violation de l’idéal de Dieu pour les relations humaines.
Pour les chrétiens, le divorce n’a aucune connotation positive. Même dans les cas où le divorce peut être justifié d’un point de vue biblique, par exemple en cas d’adultère ou d’abandon, il est toujours considéré comme une issue douloureuse, une rupture du lien d’alliance qui reflète la relation de Dieu avec l’humanité. L’accent est mis sur la réconciliation et la persévérance dans le mariage, le divorce étant considéré comme un dernier recours, si tant est qu’il soit autorisé. Cette perspective découle souvent des enseignements du Nouveau Testament, tels que les paroles de Jésus dans Matthieu 19:6, « Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare », qui renforcent l’idéal de l’indissolubilité du mariage.
Le judaïsme : Le divorce, une réalité nécessaire
En revanche, le judaïsme adopte une position plus pragmatique à l’égard du divorce. Bien qu’il ne soit pas célébré ni pris à la légère, le divorce n’est pas considéré comme un péché ou une tragédie. Au contraire, il est reconnu comme une étape légitime et parfois nécessaire dans un monde brisé, en particulier lorsqu’un mariage a atteint un stade irréparable. La loi juive, telle qu’elle est décrite dans la Torah, autorise le divorce pour diverses raisons, notamment l’infidélité conjugale, la violence domestique ou la négligence conjugale. La procédure est officialisée par la délivrance d’un get (certificat de divorce), comme le décrit le Deutéronome 24:1-4, ce qui garantit que la dissolution du mariage est menée avec intentionnalité et clarté juridique.
Le judaïsme reconnaît une réalité essentielle que le christianisme, d’une manière générale, néglige souvent : la seule chose pire que le divorce est un mauvais mariage. Un mariage toxique ou dysfonctionnel, marqué par des conflits, des négligences ou des abus, peut avoir un impact plus néfaste sur les individus et leurs enfants que la douleur temporaire du divorce. Si le divorce entraîne inévitablement des bouleversements émotionnels, en particulier pour les enfants, l’exposition quotidienne à un environnement conjugal néfaste peut inculquer des schémas préjudiciables qui entravent le bien-être futur. En ce sens, le judaïsme considère le divorce comme une concession à l’imperfection humaine, un mécanisme permettant d’atténuer des dommages plus importants lorsque la réconciliation n’est plus viable.
Réexaminer Malachie 2:16 : un débat sur la traduction
La vision chrétienne du divorce comme une tragédie est fortement influencée par la traduction traditionnelle de Malachie 2:16 : « Car je hais le divorce, dit le Seigneur » Cependant, des études récentes remettent en question cette interprétation, suggérant que le texte hébreu peut véhiculer un sens différent. L’expression hébraïque ki-sane shalach (כִּי-שָׂנֵא שַׁלַּח) est grammaticalement ambiguë. Au lieu que Dieu déclare « Je hais le divorce », le texte pourrait être traduit par « S’il hait sa femme et la répudie », comme l’indique la Christian Standard Bible (CSB) : « S’il hait sa femme et la répudie, dit le Seigneur, le Dieu d’Israël, il couvre son vêtement d’injustice » (Mal. 2.16-17).
Cette traduction alternative déplace l’accent de la condamnation générale du divorce par Dieu vers une critique du divorce injuste ou frivole initié par un mari qui « hait » sa femme sans raison valable. Elle s’aligne étroitement sur les lois du Deutéronome 24:1-4, qui permettent à un homme de divorcer de sa femme s’il trouve « quelque chose d’indécent » en elle, à condition qu’il délivre un certificat officiel de divorce. La version de la CSB suggère que Malachie traite de la responsabilité morale de la partie qui divorce, condamnant les actions qui conduisent à l’injustice plutôt que le divorce lui-même.
En outre, le mot hébreu sane (שָׂנֵא), souvent traduit par « haine », n’a pas toujours le sens moderne d’aversion intense. Dans l’hébreu ancien, sane pouvait désigner une préférence comparative ou un rejet, comme on le voit dans Malachie 1:2-3, où Dieu dit : « J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü. » Il est préférable de comprendre cela comme « J’ai préféré Jacob à Ésaü » De même, la déclaration de Jésus dans Luc 14:26, selon laquelle il faut « haïr » ses parents pour le suivre, est une expression idiomatique soulignant la priorité, et non une haine littérale. Si Malachie 2:16 reflète effectivement la voix de Dieu, l’expression « Je hais le divorce » pourrait être mieux comprise comme l’expression par Dieu d’une désapprobation du divorce entrepris sans motif valable, plutôt que comme un rejet universel de cette pratique.
Dieu en tant que mari divorcé : Un paradoxe théologique
Le récit biblique introduit une métaphore frappante qui complique la discussion sur le divorce : Dieu est l’époux d’Israël, le peuple de son alliance. Dans la littérature prophétique, la relation d’Israël avec Dieu est décrite comme un mariage, Dieu étant l’époux fidèle et Israël l’épouse (Isaïe 54:5 ; Jérémie 3:14). Cependant, l’idolâtrie d’Israël – décrite comme un adultère métaphorique – pousse Dieu à délivrer un « certificat de divorce » au royaume du nord d’Israël, l’envoyant en exil lors de l’invasion assyrienne (Jérémie 3:8). Cet acte divin de divorce est une réponse à l’infidélité persistante d’Israël, qui a « commis l’adultère avec la pierre et le bois » (Jérémie 3:9).
Cependant, l’histoire ne se termine pas par une séparation. Dans une tournure surprenante, Dieu invite Israël infidèle à revenir : « Israël infidèle, reviens, déclare le Seigneur, je ne te méconnaîtrai plus, car je suis fidèle » (Jérémie 3:12). Dieu déclare : « Je suis ton époux. Je te choisirai et je te ramènerai à Sion » (Jérémie 3,14). Cette offre de réconciliation semble contredire l’interdiction de la Torah de se remarier avec un conjoint divorcé (Deutéronome 24, 1-4), ce qui soulève de profondes questions sur la nature du divorce divin par rapport au divorce humain.
La distinction entre le divorce humain et le divorce divin est importante. Le divorce humain, tel qu’il est légiféré dans la Torah, est définitif ; un homme ne peut pas se remarier avec sa femme divorcée si celle-ci a épousé un autre homme. Le divorce de Dieu d’Israël, cependant, obéit à des règles différentes, reflétant sa miséricorde illimitée et sa fidélité à l’alliance. En invitant Israël à revenir, Dieu transcende les contraintes juridiques du divorce humain, offrant une restauration là où la loi humaine la jugerait impossible. Ce paradoxe met en évidence la tension entre la justice et la grâce dans le caractère de Dieu, ainsi que la nature unique de son alliance avec Israël.
Perspectives de réconciliation : Questions et réflexions
Les points de vue divergents du christianisme et du judaïsme sur le divorce, combinés à l’imagerie complexe du divorce et du remariage d’Israël par Dieu, invitent à réfléchir à plusieurs questions. Comment concilier la traduction traditionnelle de Malachie 2:16 avec d’autres interprétations qui remettent en question sa condamnation du divorce ? La métaphore du divorce d’Israël par Dieu suggère-t-elle que le divorce, même s’il n’est pas idéal, peut servir un but rédempteur dans certains contextes ? Et comment équilibrer l’accent mis par les chrétiens sur la permanence du mariage et la reconnaissance par les juifs du divorce comme une réalité nécessaire dans un monde brisé ?
Pour les chrétiens, le défi consiste à maintenir l’idéal du mariage à vie en tension avec la réalité pastorale des relations brisées. La perspective juive offre une perspective précieuse : le divorce, bien que douloureux, peut être un chemin de guérison lorsqu’un mariage devient destructeur. Le récit biblique du divorce et de la réconciliation de Dieu avec Israël complique encore la discussion, suggérant que la grâce divine peut transformer même les alliances les plus rompues.
En fin de compte, le sujet du divorce exige de la nuance et de la compassion. Qu’il soit considéré comme une tragédie, une nécessité ou une métaphore divine, il reflète la complexité des relations humaines et l’espoir durable de la rédemption. Qu’en pensez-vous ? Ces perspectives ont-elles été équitablement représentées, ou y a-t-il davantage à explorer dans l’interaction entre la théologie, les Écritures et l’expérience vécue ?

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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