Logo Logo
  • FR
    • EN
    • ID
    • RU
    • HI
    • PT
    • ES
    • PL
  • FR
    • EN
    • ID
    • RU
    • HI
    • PT
    • ES
    • PL
  • Accueil
  • About
  • ArticlesArticlesArticles
    • Torah
    • Prière
    • Sujets brûlants
    • Évangiles
    • Hébreu
    • Apôtre Paul
    • Marie
    • En cours
  • Livres
    • Livres
    • Écouter
  • Écoles et Cours
    • Israel Institute of Biblical Studies (IIBS)
    • Israel Bible Center (IBC)
Reading: L’importance des noms hébraïques et de Marie en tant que Vierge d’Israël
Share
Logo Logo
  • FR
    • RU
    • PT
    • PL
    • ID
    • HI
    • ES
    • EN
  • Accueil
  • About
  • ArticlesArticlesArticles
    • Torah
    • Prière
    • Sujets brûlants
    • Évangiles
    • Hébreu
    • Apôtre Paul
    • Marie
    • En cours
  • Livres
    • Livres
    • Écouter
  • Écoles et Cours
    • Israel Institute of Biblical Studies (IIBS)
    • Israel Bible Center (IBC)
Follow US
Dr. Eli © All rights reserved
Évangiles

L’importance des noms hébraïques et de Marie en tant que Vierge d’Israël

Charles Atangui
Share
SHARE
L’Évangile de Luc utilise des noms hébreux et des images théologiques pour présenter Marie comme un symbole de la « Vierge Israël », un concept profondément enraciné dans les écritures et la tradition juives. En reliant Marie à des figures de l’Ancien Testament comme Miriam et en la présentant comme une représentante idéale du peuple de Dieu, Luc souligne son identité juive et son rôle central dans l’histoire du salut. Cet article examine la signification des noms hébreux, en particulier le lien de Marie avec Miriam, et les implications théologiques de sa représentation en tant que Vierge d’Israël.
Le nom de Marie, dérivé de l’hébreu Miriam, revêt une signification profonde dans l’Évangile de Luc. Dans l’Ancien Testament, Miriam, la sœur de Moïse et d’Aaron, est une prophétesse qui assiste à la délivrance d’Israël par Dieu (Exode 15:20-21). Sa foi en la puissance salvatrice de Dieu, manifestée lorsqu’elle entraîne les femmes dans une danse de jubilation après la traversée de la mer Rouge, préfigure le rôle de Marie dans le Nouveau Testament. Dans Luc 1:28-30, Gabriel s’adresse à Marie en l’appelant « la préférée », faisant ainsi écho à la faveur divine accordée à Miriam lors de l’exode d’Israël. La réponse de Marie, « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1:38), reflète la même confiance et la même obéissance que son homonyme, qui a confié Moïse aux soins de Dieu (Exode 2:1-10).
Le lien entre Marie et Miriam est obscurci dans les traductions anglaises, qui rendent l’hébreu Miriam et le grec Mariam/Mary de manière incohérente. Ce fossé linguistique peut masquer les parallèles voulus, car le Nouveau Testament a été écrit en grec, tandis que l’Ancien Testament est traduit de l’hébreu. En reconnaissant Marie comme Miriam, nous la voyons comme la continuation de la tradition prophétique des femmes juives fidèles qui ont confiance dans les actes rédempteurs de Dieu. Son Magnificat (Luc 1:46-55) reflète le chant de louange de Miriam, célébrant les actes puissants de Dieu et sa fidélité à l’alliance d’Israël (Exode 15:21).
Le concept de « Vierge d’Israël » enrichit encore le portrait de Marie. Dans les écritures hébraïques, Israël est souvent dépeint comme une vierge, symbole de pureté et de fidélité à l’alliance (Jérémie 31:4 ; Amos 5:2 ; Isaïe 37:22). La traduction d’Isaïe 7:14 par la Septante, qui rend l’hébreu « almah » (jeune femme) par « parthenos » (vierge), reflète probablement cette tradition théologique. Les traducteurs juifs ont pu voir dans la « jeune femme » un symbole d’Israël, dont la fidélité culmine avec la naissance du Messie. Luc adopte cette imagerie, présentant Marie comme l’incarnation de la Vierge d’Israël – obéissante, fidèle et choisie pour porter le Sauveur promis.
La controverse autour d’Isaïe 7:14, souvent citée dans l’apologétique chrétienne pour soutenir la virginité de Marie, est moins conflictuelle lorsqu’on la considère sous cet angle. L’hébreu « almah » désigne une jeune femme, pas nécessairement une vierge, mais le « parthenos » de la Septante s’aligne sur la représentation prophétique d’Israël en tant que vierge. L’utilisation de cette imagerie par Luc suggère que Marie représente le reste fidèle d’Israël, dont l’obéissance accomplit les promesses de l’alliance de Dieu. Sa virginité, bien que significative, est secondaire par rapport à son rôle de symbole de la pureté d’Israël et de sa confiance en Dieu.
Le lien de Marie avec le royaume davidique renforce ce symbolisme. L’annonce par Gabriel que Jésus héritera « du trône de son père David » et « régnera sur la maison de Jacob pour toujours » (Luc 1,32-33) relie Marie aux promesses messianiques de 2 Samuel 7,12-16. En tant que descendante de David par Joseph (Luc 1,27), Marie devient le réceptacle par lequel s’accomplit l’alliance de Dieu avec David. Son rôle de Vierge d’Israël jette ainsi un pont entre les alliances abrahamique et davidique, unissant le passé d’Israël à son avenir messianique.
Les noms d’autres personnages du récit de Luc, tels qu’Élisabeth (Elisheva, qui signifie « Mon Dieu est fidèle »), soulignent encore cette continuité juive. Élisabeth, comme l’Elisheva de l’Ancien Testament, épouse d’Aaron, représente la fidélité sacerdotale, complétant le rôle prophétique de Marie. L’interaction de ces noms, Myriam et Elisheva, évoque le récit de l’exode, où des femmes fidèles ont joué un rôle clé dans la délivrance de Dieu. L’utilisation par Luc de noms hébreux sert donc de marqueur théologique, ancrant l’Évangile dans l’histoire de l’alliance d’Israël.
La rencontre de Marie avec Elisabeth (Luc 1,39-45) souligne son rôle de Vierge d’Israël. La reconnaissance par l’Esprit d’Élisabeth de Marie comme « la mère de mon Seigneur » (Luc 1,43) et « bénie entre toutes les femmes » (Luc 1,42) élève Marie au sommet de la fidélité d’Israël. Ce moment est parallèle à la description de l’Ancien Testament qui présente Israël comme l’élu de Dieu, mis à part pour ses desseins rédempteurs. Le Magnificat de Marie, qui fait écho à la prière d’Anne (1 Samuel 2, 1-10), l’inscrit dans la tradition d’Israël qui loue Dieu pour sa justice et sa miséricorde.
La scène de la crèche en Luc 2,7 a également une signification juive, renforçant le rôle de Marie en tant que Vierge d’Israël. La mangeoire, située à Bethléem (« maison du pain »), symbolise Jésus en tant que pain de vie, répondant aux attentes juives en matière d’approvisionnement messianique (Jean 6:35). L’acte de Marie de déposer Jésus dans la mangeoire préfigure son rôle sacrificiel, la reliant à l’agneau de la Pâque et à la rédemption d’Israël. Cette imagerie présente Marie comme la mère fidèle du Messie, incarnant l’espoir d’Israël.
L’identité juive de Marie, en tant que Miriam et Vierge d’Israël, est au cœur de la vision théologique de Luc. Son nom et ses actions la relient aux traditions prophétiques et d’alliance d’Israël, la présentant comme le disciple idéal qui fait confiance aux promesses de Dieu. À travers elle, Luc jette un pont entre l’Ancien et le Nouveau Testament, montrant que la naissance du Messie répond aux espoirs d’Israël tout en étendant le salut à toutes les nations. L’histoire de Marie, enracinée dans sa foi juive, invite les lecteurs à voir en elle un modèle d’obéissance et de confiance dans le plan rédempteur de Dieu.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
Follow US
Dr. Eliyahu Lizorkin-Eyzenberg © 2025. All Rights Reserved.
Suivez le blog du Dr. Eli!
Abonnez-vous pour être averti lorsqu’un nouvel article est publié.
Aucun spam, désabonnement possible à tout moment.
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?