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Reading: La signification hébraïque de la sainteté
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Hébreu

La signification hébraïque de la sainteté

Que manque-t-il peut-être à nos concepts occidentaux de la sainteté ?

Charles Atangui
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Dans le langage moderne, le terme « sainteté » porte souvent une connotation éthique. Des expressions comme « plus saint que toi » suggèrent une supériorité morale, impliquant que ceux considérés comme saints sont plus justes que les autres. Cependant, cette compréhension contemporaine s’écarte considérablement du concept hébraïque ancien de la sainteté. Dans la Bible hébraïque, le mot « saint » (קדושׁ ; qadosh) signifie principalement « mis à part » ou « séparé », et non moralement parfait. De même, des termes apparentés comme « pur » (טהור ; tahor) et « impur » (טמא ; tame) ont été moralisés dans l’époque moderne, alors que leurs significations bibliques tournent autour de la pureté rituelle et de la séparation plutôt que du péché ou du salut. À travers ces concepts, les auteurs des Écritures d’Israël ont tracé des frontières qui ont favorisé une relation unique entre Dieu et l’humanité, mettant l’accent sur la singularité plutôt que sur la prééminence éthique.

L’appel à la sainteté est central dans la Torah. Dans Lévitique 19:2, Dieu ordonne aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse : « Vous serez saints (קדושׁים ; qedoshim), car moi, l’Éternel, votre Dieu, je suis saint (קדושׁ ; qadosh) ». À première vue, cet ordre pourrait sembler exiger qu’Israël reflète la perfection morale de Dieu. Cependant, le contexte plus large de la Torah suggère autre chose. Juste avant cette directive divine, Lévitique 16:21 décrit le système sacrificiel établi pour expier « toutes les iniquités des enfants d’Israël ». Ce système reconnaît l’imperfection humaine, offrant un mécanisme divin pour traiter les transgressions. Ainsi, la sainteté ne peut pas signifier l’absence de péché ou la perfection morale, car Dieu anticipe les faiblesses d’Israël. Être saint signifie plutôt être « mis à part » des autres nations, distinct dans son identité et sa vocation.

Les versets suivants clarifient comment cette séparation fonctionne. Lévitique 19:3-4 ordonne : « Vous garderez mes sabbats : je suis l’Éternel, votre Dieu. Vous ne vous tournerez point vers les idoles, et vous ne vous ferez point des dieux de métal fondu : je suis l’Éternel, votre Dieu ». Ces commandements mettent en lumière des pratiques qui distinguaient Israël des nations voisines. Contrairement aux autres peuples, Israël observait le sabbat, un jour mis à part comme saint depuis la création, lorsque « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia (קדושׁ) » (Genèse 2:3). En rejetant le culte des idoles — pratique courante chez d’autres nations — Israël se démarquait davantage. L’observation du sabbat et le culte monothéiste n’étaient pas une question de supériorité morale, mais l’expression d’une relation d’alliance unique avec Dieu, faisant d’Israël une nation sainte dédiée uniquement au Seigneur.

La sainteté du Dieu d’Israël renforce cette idée de séparation. Lorsque Dieu déclare : « Moi, l’Éternel, votre Dieu, je suis saint » (Lévitique 19:2), cette affirmation souligne la singularité de Dieu par rapport aux autres divinités. Cela est évident dans le premier des Dix Commandements, ou « Dix Paroles » (עשרת הדברים ; aseret hadevarim ; Exode 34:28), qui stipule : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face (על-פני ; al-panai) » (Exode 20:3, Louis Segond). La phrase hébraïque signifie littéralement qu’aucun autre dieu (אלהים ; elohim) ne doit être adoré aux côtés du Seigneur. Contrairement aux interprétations modernes qui pourraient suggérer l’inexistence d’autres dieux, cet ordre reconnaît leur présence dans la vision du monde ancienne. Le Dieu d’Israël est saint — mis à part — car il exige une dévotion exclusive, se distinguant des dieux des autres nations. La sainteté d’Israël reflète cette séparation divine, enracinée dans la loyauté envers un seul Dieu plutôt que dans la perfection éthique.

Cette compréhension de la sainteté remet en question les idées modernes qui l’assimilent à la justice. Deutéronome 7:6 décrit Israël comme « un peuple saint (קדושׁ) pour l’Éternel », mais peu après, Moïse met en garde contre l’idée de supériorité morale. Il avertit : « Ne dis pas en ton cœur… ‘C’est à cause de ma justice (צדקה ; tsedakah) que l’Éternel m’a fait entrer en possession de ce pays.’ Ce sont, au contraire, les méchancetés de ces nations que l’Éternel chasse devant toi, et non pas ta justice ou la droiture (ישׁר ; yosher) de ton cœur » (Deutéronome 9:4-5). La sainteté d’Israël découle de l’élection divine, non d’une vertu inhérente. Le terme « saint » n’implique donc pas l’attitude de « plus saint que toi » répandue dans le discours contemporain ; il désigne une séparation pour les desseins de Dieu, et non un avantage éthique.

Les concepts de « pur » et « impur » tournent également autour de la séparation plutôt que de la moralité. Dans la Torah, être « impur » (טמא ; tame) indique une impureté rituelle, non une faute morale. Par exemple, Lévitique 13:11 stipule qu’un prêtre doit déclarer une personne atteinte d’une affection cutanée « impure » (טמא). Cette désignation reflète un état temporaire de contamination rituelle, non un jugement sur le caractère de l’individu. Une fois guérie, la personne pouvait être inspectée par le prêtre, « laver ses vêtements et être pure (טהר ; taher) » (Lévitique 13:6). La pureté, dans ce contexte, signifie un retour à l’état de pureté rituelle, non l’effacement d’un péché. Lévitique renforce cette idée en utilisant le même terme pour « pur » (טהורה ; tehorah) pour décrire l’huile pure destinée aux lampes du tabernacle (Lévitique 24:2), soulignant que la pureté concerne l’aptitude cultuelle externe plutôt que l’état moral interne.

L’interaction des notions de « saint », « pur » et « impur » clarifie davantage leur accent commun sur la séparation. Lévitique 10:10 ordonne à Aaron : « Vous ferez la distinction entre ce qui est saint (קדושׁ) et ce qui est profane (חל ; hol), et entre ce qui est impur (טמא) et ce qui est pur (טהור) ». Ce verset associe la sainteté à la pureté et la profanité à l’impureté, suggérant un chevauchement conceptuel. Tout comme le saint est mis à part du profane, le pur est séparé de l’impur. Ni la sainteté ni la pureté n’impliquent une supériorité éthique ; toutes deux désignent des états de distinction permettant la participation aux espaces et rituels sacrés. Par exemple, les prêtres et les adorateurs devaient être rituellement purs pour s’approcher de la présence de Dieu, garantissant ainsi la sainteté de la rencontre divine-humaine.

L’accent biblique sur la séparation reflète l’objectif plus large de favoriser un lien étroit entre Dieu et Israël. La sainteté et la pureté rituelle n’étaient pas des fins en soi, mais des moyens de maintenir une relation d’alliance. En observant le sabbat, en rejetant les idoles et en respectant les lois de pureté, Israël se distinguait comme le peuple choisi de Dieu, mis à part pour le service divin. Ces pratiques créaient un cadre où la présence de Dieu pouvait résider parmi le peuple, symbolisée par le tabernacle et plus tard par le temple. Les catégories de saint, pur et impur servaient ainsi de frontières protégeant et définissant cette relation sacrée, et non de mesures de valeur morale.

Pour les lecteurs contemporains, comprendre les significations hébraïques de « saint », « pur » et « impur » transforme la manière dont nous interprétons les textes bibliques. Plutôt que de voir la sainteté comme un appel à la perfection morale, nous pouvons la considérer comme une invitation à vivre de manière distincte dans la dévotion à Dieu, comme Israël était appelé à être mis à part par ses pratiques. De même, les concepts de pureté et d’impureté nous rappellent que la vision du monde des anciens Israélites privilégiait la préparation rituelle à l’évaluation éthique dans les questions de culte. Ces perspectives remettent en question la tendance moderne à moraliser les termes bibliques, encourageant une appréciation plus profonde du contexte culturel et théologique de la Bible hébraïque.

En résumé, la notion biblique de sainteté, exprimée par le terme hébraïque קדושׁ (qadosh), se concentre sur le fait d’être mis à part pour les desseins de Dieu, et non sur l’atteinte d’une supériorité morale. De même, « pur » (טהור ; tahor) et « impur » (טמא ; tame) décrivent des états de pureté rituelle, non des standings moraux. À travers ces concepts, la Torah a tracé un chemin pour qu’Israël maintienne une relation unique avec un Dieu saint, distinct des autres nations et de leurs dieux. En adoptant cette compréhension originelle, nous pouvons dépasser les idées modernes erronées et nous reconnecter à la vision ancienne d’un peuple appelé à être saint — mis à part, dédié et lié à l’Éternel, leur Dieu.

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