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Dr. Eli © All rights reserved
Torah

Les derniers seront les premiers

écouvrez comment Dieu renverse étonnamment l'ordre établi.

Charles Atangui
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Mon cœur déborde de gratitude pour mes merveilleux amis et ma famille qui me soutiennent !

Le livre de la Genèse tisse une tapisserie captivante d’ambition humaine, de promesses divines et de renversements surprenants, où la rivalité fraternelle émerge comme un thème central qui éclaire les choix souverains de Dieu. À travers des récits comme ceux de Caïn et Abel (Gen 4:1-16), d’Ismaël et Isaac (Gen 16:1-4, 17:18-21, 21:1-14), de Jacob et Ésaü (Gen 25:22-26, 27:1-40), de Pérets et Zérach (Gen 38:27-30), de Joseph et ses frères (Gen 37:1-11, 39-50), et de Manassé et Éphraïm (Gen 48:8-20), la Genèse explore la lutte pour le droit d’aînesse, la faveur divine ou le leadership de l’alliance.

Ces histoires remettent constamment en question la primogéniture — la norme culturelle antique selon laquelle le fils aîné hérite des richesses, du titre et de l’autorité de la famille, laissant aux plus jeunes des perspectives réduites. En élevant de manière répétée le cadet ou le frère moins favorisé, la Genèse révèle un schéma divin qui subvertit les attentes humaines, affirmant l’autorité de Dieu de choisir l’improbable pour accomplir Ses desseins de rédemption. Pour ceux qui se sentent négligés ou marginalisés, ces récits offrent une espérance profonde : Dieu voit le potentiel là où l’humanité ne voit que la faiblesse, transformant le « dernier » en « premier » pour réaliser Ses objectifs de salut.

Caïn et Abel
La rivalité entre Caïn et Abel pose les fondations dramatiques de ce motif. Caïn, l’aîné, et Abel, le cadet, présentent des offrandes à Dieu, mais seul le sacrifice d’Abel trouve grâce, tandis que celui de Caïn est rejeté (Gen 4:4-5). Le texte reste silencieux sur la raison pour laquelle Dieu préfère l’offrande d’Abel, enveloppant la décision de mystère et soulignant la prérogative divine. La jalousie de Caïn se transforme en rage meurtrière, mettant fin à la vie d’Abel dans un affrontement tragique, non pas pour l’héritage, mais pour l’approbation de Dieu. Abel, le cadet, est exalté aux yeux de Dieu, tandis que le statut de Caïn en tant qu’aîné s’avère sans importance.

Ismaël et Isaac
Le récit d’Ismaël et Isaac illustre encore davantage le rejet de la primogéniture par Dieu. Ismaël, premier-né d’Abraham par Agar, détient la revendication naturelle en tant que fils aîné (Gen 16:1-4). Pourtant, Dieu désigne Isaac, né plus tard de Sarah, comme l’héritier de l’alliance, déclarant : « C’est par Isaac que tu auras une descendance qui portera ton nom » (Gen 17:21). L’expulsion d’Ismaël et d’Agar (Gen 21:1-14) est dure selon les normes humaines, mais elle consolide le choix de Dieu en faisant passer la promesse divine avant les normes culturelles. L’élévation d’Isaac en tant que fils cadet reflète la faveur d’Abel, renforçant le schéma de Dieu qui choisit l’inattendu pour faire avancer Son plan.

Ésaü et Jacob
L’histoire de Jacob et Ésaü met le thème du renversement en lumière, riche en tension et en complexité humaine. Avant même leur naissance, les jumeaux luttent dans le ventre de Rébecca, la poussant à chercher les conseils de Dieu. L’oracle qu’elle reçoit est cryptique : « Deux nations sont dans ton ventre… l’un sera plus fort que l’autre » (Gen 25:23). Le texte hébreu est ambigu, ne précisant pas si le « plus grand » servira le « plus jeune » ou vice versa, ajoutant des couches aux actions ultérieures de Rébecca. Ésaü naît le premier, mais Jacob, saisissant le talon de son frère, gagne son nom (Ya’akov, de « talon »). Des années plus tard, Jacob exploite la faim d’Ésaü, échangeant un plat de lentilles rouges contre le droit d’aînesse (Gen 25:29-34). L’échange impulsif d’Ésaü est aggravé par ses mariages avec des femmes hittites, ce qui afflige Isaac et Rébecca (Gen 26:34-35), soulevant des craintes quant à sa capacité à diriger leur famille de l’alliance. Bien que Jacob ne soit pas sans défauts, il trompe plus tard Isaac pour obtenir la bénédiction de l’aîné (Gen 27:1-40), qui représente une bénédiction matérielle de prospérité et d’autorité. Pourtant, Isaac avait toujours l’intention de donner la bénédiction de l’alliance d’Abraham — promettant la terre et des descendants — à Jacob (Gen 28:3-4), ce que Dieu confirme dans le rêve de Jacob de l’échelle céleste (Gen 28:13-14).

Zérach et Pérets
L’histoire brève mais saisissante de Pérets et Zérach fait écho à ce schéma en un seul moment dramatique. Alors que Tamar est en travail, Zérach tend la main, marquée d’un fil écarlate pour signifier son statut de premier-né (Gen 38:27-30). Pourtant, Pérets sort le premier, revendiquant la préséance. La volonté divine rend le fil écarlate, une tentative humaine de définir la priorité, sans pertinence, à l’instar de Jacob supplantant Ésaü. L’ascension inattendue de Pérets prend tout son sens en tant qu’ancêtre de David (Ruth 4:18-22), liant ce renversement au plan d’alliance plus large de Dieu.

Joseph et ses frères
Le récit de Joseph élargit le motif à une dynamique fraternelle plus vaste. En tant que l’un des plus jeunes fils de Jacob, Joseph reçoit la faveur divine à travers des rêves prédisant sa domination (Gen 37:5-11). Ses frères, jaloux de l’affection de leur père et des visions de Joseph, le trahissent, le vendant comme esclave. Pourtant, Dieu orchestre l’ascension de Joseph au pouvoir en Égypte, où ses frères se prosternent finalement devant lui (Gen 50:18), réalisant ainsi ses rêves. Contrairement à l’échange à courte vue d’Ésaü, la persévérance de Joseph s’aligne sur la providence divine, lui permettant de sauver sa famille de la famine. Ruben, le premier-né, s’efface dans l’obscurité, tandis que l’élévation de Joseph souligne le schéma de Dieu qui favorise l’improbable.

Éphraïm et Manassé
La bénédiction de Manassé et Éphraïm fournit une dernière itération symbolique du motif dans le livre de la Genèse. Lorsque Jacob bénit les fils de Joseph, il croise ses mains, donnant la plus grande bénédiction à Éphraïm, le cadet, au détriment de Manassé (Gen 48:8-20). Joseph proteste — « Pas de cette manière, mon père ! » — mais l’acte délibéré de Jacob renforce la prérogative de Dieu. Les mains croisées, comme la saisie du talon de Jacob ou le fil écarlate de Zérach, symbolisent le renversement divin, liant cette histoire au schéma plus large.

Aaron et Moïse
Au-delà de la Genèse, l’histoire de Moïse et Aaron dans l’Exode illustre davantage le renversement des rôles attendus par Dieu (Ex 4:10-16, 7:1-7). Aaron, le frère aîné, est un orateur talentueux, tandis que Moïse, le cadet, doute de son éloquence, affirmant : « je suis lent de bouche et lent de langue » (Ex 4:10). Humainement, Aaron semble mieux adapté au leadership, mais Dieu choisit Moïse pour faire sortir Israël d’Égypte et recevoir l’alliance au Sinaï. Dieu nomme Aaron comme porte-parole de Moïse, déclarant : « tu lui serviras de Dieu » (Ex 4:16), mais Moïse détient le rôle principal en tant que libérateur choisi par Dieu. Ce renversement met en évidence le schéma de Dieu qui donne le pouvoir aux moins favorisés ou à ceux qui doutent d’eux-mêmes pour accomplir Ses desseins, subvertissant les attentes de l’ancienneté ou des capacités naturelles.

David et ses frères
La sélection de David comme roi d’Israël offre un exemple frappant de renversement divin (1 Sam 16:1-13). Jessé présente ses fils aînés à Samuel, supposant que l’aîné, Éliab, ou d’autres comme Abinadab ou Schamma, serait choisi. Pourtant, Dieu les rejette, déclarant : « L’Éternel regarde au cœur » (1 Sam 16:7). David, le plus jeune, gardant les moutons et initialement négligé, est oint roi. Son ascension du « dernier » au plus grand roi d’Israël reflète le schéma de la Genèse, montrant la préférence de Dieu pour les humbles et les inattendus.

Le peuple de Dieu
Ce thème du renversement s’étend au-delà des individus pour toucher les communautés choisies par Dieu. Dans Deutéronome 7:7-8, Dieu choisit Israël non pour sa puissance, mais parce qu’il est « le moins nombreux de tous les peuples », qu’Il aime afin d’accomplir Son alliance avec Abraham. Cela reflète l’ascension des cadets dans la Genèse, car Israël incarne le « dernier » devenu « premier ». Dans le Nouveau Testament, Paul décrit l’église de Corinthe comme « non pas beaucoup de sages, non pas beaucoup de puissants » (1 Cor 1:26-29), mais choisis pour faire honte aux forts. Comme Jacob ou Joseph, ces communautés reflètent la préférence de Dieu pour les négligés, montrant que Son schéma de renversement façonne non seulement les individus mais des peuples entiers, offrant de l’espoir à ceux qui se sentent insignifiants.

Le renversement ultime
Le motif du renversement divin trouve son apogée en Jésus-Christ. Né dans l’humble Bethléem, Il n’est pas un conquérant terrestre (Mi 5:2). Méprisé et crucifié, Il est la « pierre que les bâtisseurs ont rejetée » (Ps 118:22 ; 1 Pi 2:6-7), mais Sa résurrection fait de Lui la pierre angulaire du royaume de Dieu. Sa vie et Sa mort incarnent le « dernier » qui devient « premier », faisant écho au schéma de la Genèse et offrant le salut à tous. Dans Matthieu 20:16, nous lisons la célèbre phrase de Jésus : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » Ce verset est tiré de la parabole des ouvriers de la vigne (Matthieu 20:1-16), où Jésus enseigne sur le Royaume des Cieux. La parabole montre que les moins importants ou les derniers arrivés peuvent être élevés, tandis que les plus éminents ou les premiers peuvent être humiliés.

Conclusion
Les rivalités fraternelles dans la Genèse — Caïn et Abel, Ismaël et Isaac, Jacob et Ésaü, Pérets et Zérach, Joseph et ses frères, et Éphraïm et Manassé — révèlent une vérité théologique profonde : le choix souverain de Dieu bouleverse souvent les attentes humaines. À maintes reprises, la Genèse subvertit la norme culturelle de la primogéniture, élevant le cadet, le négligé ou l’improbable pour accomplir Ses desseins de rédemption.

Ces récits ne sont pas de simples disputes familiales antiques, mais des leçons de choses divines. La faveur d’Abel, l’élection d’Isaac, la bénédiction de Jacob, la percée de Pérets, l’exaltation de Joseph et la préséance d’Éphraïm, tout cela pointe vers un schéma récurrent : Dieu prend plaisir à choisir les faibles pour faire honte aux forts (1 Cor 1:27). Ce thème s’étend au-delà de la Genèse, trouvant des échos en Moïse face à Aaron, David face à ses frères, Israël parmi les nations, et finalement en Christ, la Pierre rejetée qui est devenue la Pierre angulaire.

Pour ceux qui se sentent marginalisés ou inadaptés, la Genèse offre un message d’espoir : les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Il ne mesure pas la valeur par l’ordre de naissance, le mérite humain ou le statut social. Ses choix sont enracinés dans la grâce, et Ses desseins dans la rédemption. Que ce soit dans la folie impulsive d’Ésaü, la patiente endurance de Joseph ou les mains croisées de Jacob, nous voyons que Dieu écrit Son histoire à travers l’inattendu.

Le renversement ultime est le Christ — le méprisé et le crucifié qui est devenu le Roi exalté. En Lui, les derniers sont rendus premiers, les humbles sont élevés et les négligés sont appelés. La Genèse nous invite à faire confiance à un Dieu qui se spécialise dans les renversements surprenants, transformant la faiblesse humaine en triomphe divin. Tenez bon à Ses promesses, car Il est fidèle à les accomplir — souvent d’une manière à laquelle nous nous attendons le moins.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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