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Sujets brûlants

Qu’est-il arrivé à Hénoc ? (Partie II)

Découvrez les traditions concernant Hénoc en dehors de la Bible.

Charles Atangui
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Le récit bref et cryptique d’Hénoc dans la Bible a longtemps fasciné Juifs et Chrétiens, suscitant une profonde curiosité quant à sa vie et, plus encore, à son destin mystérieux. Le Livre de la Genèse introduit Hénoc avec une brièveté étonnante, offrant peu de détails sur son identité ou sur les raisons de son enlèvement par Dieu (Gen 5:21-24). Cette rareté d’informations n’a fait qu’alimenter des siècles de spéculation, inspirant une richesse de traditions extrabibliques qui tentent de combler les lacunes.

Contents
Comprendre les PseudépigraphesComprendre le Targum et le MidrashTransformation en un Être CélesteHénoc en tant que Secrétaire CélesteLa Transformation d’Hénoc en MetatronConclusion

Divers textes anciens – écrits bien après la Bible – présentent des récits variés et souvent élaborés sur le rôle d’Hénoc, son départ extraordinaire de la terre, et son importance durable dans l’au-delà. Ces écrits, issus de différentes traditions culturelles et théologiques, développent le récit biblique de manière imaginative. Cependant, étant donné qu’ils ont été composés plusieurs siècles après le Livre de la Genèse (qui lui-même était déjà très éloigné des événements originaux d’Hénoc), leurs affirmations restent spéculatives, ajoutant des couches d’intrigue (pas nécessairement de connaissances supplémentaires) à une figure déjà énigmatique.

Comprendre les Pseudépigraphes

Puisque cet article explore des sources qui prétendent apporter des connaissances bibliques supplémentaires sur le destin d’Hénoc, il est essentiel de comprendre ce que sont ces textes et quand ils ont probablement été écrits.

Il est temps de vous présenter un terme savant clé : les Pseudépigraphes (prononcé « seu-dé-pi-graf »). La Pseudépigraphie, un ancien genre littéraire, attribue des textes à des personnages célèbres, tels que des patriarches, des prophètes ou des apôtres, qui ne les ont pas réellement composés.

Les lecteurs modernes pourraient percevoir ce terme comme une fraude ou une contrefaçon, mais ce jugement est malavisé. Les auteurs et les publics anciens ne concevaient pas la paternité des œuvres de la même manière que nous aujourd’hui. L’attribution à une figure vénérée était souvent un moyen d’honorer la tradition, de relier de nouvelles idées à une autorité établie et de situer un texte dans une lignée théologique particulière. Plutôt que de la tromperie, cette pratique était une forme de révérence – un moyen d’aligner de nouvelles interprétations avec la sagesse du passé.

Parmi les exemples les plus célèbres de Pseudépigraphes figurent les Livres d’Hénoc, qui développent de manière spectaculaire l’histoire de la figure biblique. Sans comprendre les conventions culturelles et littéraires de l’ancienne pseudépigraphie, les lecteurs modernes pourraient mal interpréter ces textes, pensant qu’ils ont été réellement écrits par les auteurs bibliques. Au lieu de cela, ils doivent être considérés comme des commentaires théologiques utiles par les croyants anciens, nous offrant une rare opportunité de jeter un coup d’œil dans la fenêtre des luttes théologiques de ces communautés anciennes avec les mêmes textes bibliques avec lesquels nous luttons aujourd’hui.

Comprendre le Targum et le Midrash

Bien que ces concepts figurent moins en évidence dans notre article, ils restent essentiels pour comprendre l’ancienne interprétation biblique juive et doivent toujours vous être mentionnés au moins en général afin que vous sachiez ce qu’ils signifient lorsqu’ils apparaissent.

Le Targum désigne une ancienne traduction araméenne et une paraphrase interprétative de la Bible hébraïque. Apparus pendant la période du Second Temple (environ 500 av. J.-C. – 70 apr. J.-C.), les Targumim (pluriel) étaient utilisés dans les synagogues pour aider les Juifs de langue araméenne à mieux comprendre les Écritures hébraïques. Contrairement aux traductions strictes, ils développent souvent le texte avec des explications, des aperçus théologiques et d’autres commentaires, mélangeant traduction et interprétation. Même si « Targum » signifie littéralement « traduction », ce n’est pas une traduction au sens moderne du terme. Lorsque l’on étudie le texte biblique lui-même en conversation publique avec d’autres croyants, il sert d’outil interprétatif et interactif.

Le Midrash représente la tradition rabbinique d’exploration scripturaire approfondie, caractérisée par le dépassement du sens littéral du texte. Il se présente sous deux formes principales, dont l’une, le Midrash Aggadah, est particulièrement pertinente. Il explore les enseignements narratifs, moraux et théologiques à travers une interprétation créative. Développé entre 200 et 1000 apr. J.-C., les midrashim cherchent à résoudre les ambiguïtés, à combler les lacunes narratives et à extraire des leçons intemporelles de l’Écriture. Cette méthode interprétative juive dynamique maintient le texte biblique vivant, permettant à chaque génération de s’engager avec sa sagesse de nouvelles manières, mais elle présente également un risque élevé d’obscurcir la révélation biblique elle-même avec la sagesse de commentateurs bien intentionnés mais souvent mal informés et idéologiquement motivés.

Ayant défini les trois concepts ci-dessus importants pour une interprétation responsable des textes extra- ou parabibliques (Pseudépigraphes, Targum et Midrash), nous pouvons maintenant passer en revue quelques exemples représentatifs. Ci-dessous, nous avons choisi de mettre en lumière plusieurs sujets, parmi beaucoup d’autres.

Transformation en un Être Céleste

Il existe un vaste ensemble de références liées à Hénoc qui traitent de sa glorification d’humain à être céleste. Voici quelques exemples :

« Et le Seigneur dit à Michel : ‘Prends Hénoc et retire-lui ses vêtements terrestres, et oins-le de ma douce onction, et revêts-le des vêtements de ma gloire.’ » (2 Hénoc 22:8)

« Et le Seigneur m’appela et dit : ‘Hénoc, assieds-toi à ma gauche avec Gabriel.’ » (2 Hénoc 24:1)

« Et je me regardai, et j’étais comme l’un des glorieux, et il n’y avait aucune différence observable. » (2 Hénoc 22:10)

Dans le royaume céleste, Hénoc fut transformé en un être angélique et reçut un statut élevé au sein de la hiérarchie céleste. Même s’il n’était autrefois qu’un simple humain, il n’y avait maintenant plus de différence visible entre lui et d’autres êtres célestes puissants (du moins selon son propre témoignage).

Hénoc en tant que Secrétaire Céleste

Les références liées à Hénoc concernent également son nouveau rôle de puissant secrétaire/scribe/médiateur céleste. Voici quelques exemples :

« Et Il me dit : ‘Hénoc, juste scribe, va, déclare aux Veilleurs du ciel qui ont quitté le haut ciel…’ » (1 Hénoc 15:1)

« Hénoc, scribe de justice, fut envoyé pour proclamer le jugement aux Veilleurs. » (1 Hénoc 12:4)

« Hénoc fut placé dans le Jardin pour écrire les jugements et enseigner la justice aux anges. » (Jubilés 10:17)

« Hénoc, le scribe, fut emmené aux cieux pour intercéder pour les Veilleurs. » (Livre des Géants, Manuscrits de la Mer Morte 4Q530)

Les passages hénociens de 1 Hénoc, des Jubilés et du Livre des Géants dépeignent Hénoc comme un scribe juste et un intercesseur, chargé de délivrer le jugement divin aux Veilleurs – des anges déchus qui, selon 1 Hénoc 6–11, ont abandonné leurs rôles célestes, se sont accouplés avec des femmes humaines et ont corrompu la terre, provoquant le Déluge. Cette tradition d’une figure juste proclamant le jugement à des êtres spirituels rebelles résonne avec des références dans les épîtres du Nouveau Testament attribuées à Pierre, spécifiquement 1 Pierre 3:19–20 et 2 Pierre 2:4–5, où le Christ est décrit comme prêchant aux « esprits en prison » et le jugement des anges est lié à l’époque de Noé. Les textes hénociens et pétriniens s’appuient sur un cadre théologique partagé enraciné dans les traditions juives du Second Temple concernant la justice divine, la chute des anges et l’ère pré-diluvienne. Cependant, Pierre réinterprète ce cadre à travers une lentille christologique, soulignant l’autorité divine du Christ, sa mission rédemptrice et sa victoire ultime, contrairement au rôle humain, scriptural et intercesseur d’Hénoc.

La Transformation d’Hénoc en Metatron

La tradition hénocienne la plus intrigante, trouvée dans 3 Hénoc, émerge du 5e au 6e siècle de notre ère, bien plus tard que 1 Hénoc et 2 Hénoc (quelque part entre 300 av. J.-C. et 200 apr. J.-C.). Ce texte détaille la glorification d’Hénoc avec des implications théologiques frappantes (et inacceptables) pour le judaïsme et le christianisme.

Dans 3 Hénoc, Rabbi Ismaël voyage au ciel, où il rencontre Metatron. Metatron semble être l’ange suprême (similaire au concept de l’Ange de l’Éternel), souvent identifié à Hénoc, transformé en un être céleste. Il sert de scribe de Dieu, enregistrant les actes humains et les événements cosmiques, et agit comme un intermédiaire divin. L’étymologie de son nom est incertaine, et de nombreuses théories ont été avancées. Cependant, il est fort probable que le nom Metatron, bien qu’épelé en hébreu, provienne de l’expression grecque meta thronos, qui signifie « à côté du trône ».

« Rabbi Ismaël dit : Le Saint, béni soit-Il, me prit et me fit monter en haut… et Il me montra Metatron, Son serviteur… et Il me dit : ‘C’est Hénoc, le fils de Jared… que J’ai pris d’eux, que J’ai élevé pour servir devant Mon Trône de Gloire.’ » (3 Hénoc 4:1–10)

Le statut exalté de Metatron est encore souligné :

« Le Saint… me nomma (Metatron) prince et dirigeant sur tous les princes des royaumes… Et Il écrivit de Son doigt, comme avec une plume de flamme, sur la couronne de ma tête les lettres par lesquelles le ciel et la terre furent créés. » (3 Hénoc 10:3–6)

« Le Saint… posa Sa main sur moi et me bénit de 1 365 000 bénédictions. Je fus agrandi et augmenté en taille jusqu’à égaler le monde en longueur et en largeur. Il fit mon trône comme Son trône et ma gloire comme Sa gloire… et Il m’appela ‘le YHWH mineur’ en présence de Sa maisonnée céleste. » (3 Hénoc 6:1)

Le titre de « YHWH mineur » (יהוה קטן) pour un être humain glorifié au ciel pose des défis théologiques importants. Pour le christianisme, cela entre en conflit avec la croyance en Jésus comme le Verbe éternel de Dieu, égal au Père en puissance et en gloire, qui a été re-glorifié lors de la résurrection et de l’ascension, et non un être humain élevé au statut divin comme dans le cas d’Hénoc. Pour le judaïsme, l’existence d’un second être puissant au ciel menace son monothéisme sans compromis.

Un récit parallèle dans le Talmud babylonien (Hagigah 15a) de la même période raconte l’histoire de quatre rabbins qui visitent le paradis. Leur rencontre avec Metatron a un impact profond : un seul revient sain et sauf, un autre meurt, un perd la raison, et Élisée ben Abouya (appelé Aher, signifiant « l’autre », après être devenu judéo-chrétien/chrétien-juif) réagit de manière interdite :

« Aher vit Metatron assis et écrivant les mérites d’Israël. Il dit : ‘Il est enseigné qu’en haut il n’y a ni séance, ni compétition… Peut-être – à Dieu ne plaise ! – y a-t-il deux puissances au ciel ?!’ » (Talmud babylonien, Hagigah 15a)

L’histoire révèle que, malgré avoir obéi à l’ordre de Dieu, Metatron ne s’est pas levé à l’approche des rabbins, ce qui a entraîné leur confusion. Pour cela, il est réprimandé et fouetté de quarante coups de fouet ardents par des figures angéliques, renforçant l’idée qu’une seule autorité règne au ciel.

Conclusion

La tradition hénocienne, avec sa tapisserie vibrante de l’ascension d’Hénoc, de ses devoirs célestes et de sa transformation en Metatron, nous invite à explorer l’imagination sans limites des esprits juifs anciens et des premiers chrétiens. Tissés à partir des fils des Pseudépigraphes, du Targum et du Midrash, ces textes sont des tentatives sincères de démêler l’énigme de la brève mention d’Hénoc dans la Genèse (5:21–24). En tant que trésors historiques, ils éclairent les quêtes théologiques et l’esprit créatif des communautés anciennes, mais leur nature spéculative et leurs origines tardives (300 av. J.-C. – VIe siècle apr. J.-C.) nous rappellent qu’ils ne sont pas la voix infaillible de la vérité divine.

Les textes hénociens, souvent présentés comme des « livres perdus de la Bible », sont en conflit significatif avec les enseignements du Nouveau Testament, soulignant pourquoi ils n’ont jamais été canonisés comme Parole de Dieu. Leurs récits spéculatifs divergent de ce qui semble plutôt clair dans l’Écriture, particulièrement dans leur représentation du jugement divin et de l’autorité. Dans la tradition hénocienne, le déluge est attribué aux « fils de Dieu » transgressant les limites célestes en épousant des femmes humaines, ce qui contraste fortement avec l’accent du Nouveau Testament sur le péché humain comme cause du jugement divin (Romains 5:12). De plus, la description d’Hénoc comme une figure christique, prêchant aux esprits emprisonnés, brouille l’autorité unique du Christ décrite dans 1 Pierre 3:19–20, accomplissant apparemment la même tâche. Plus frappant encore, l’élévation d’Hénoc à Metatron, le « YHWH mineur » (3 Hénoc 6:1), s’oppose à la haute christologie de l’Évangile de Jean, qui affirme que le Christ est la seconde puissance au ciel, et non Hénoc (Jean 1:1, 14). Ces divergences soulignent le fossé théologique entre la tradition hénocienne et le message du Nouveau Testament, tout en confirmant que les deux sources ont puisé dans le même riche puits du judaïsme ancien.

Citation puissante

La Bible n’a pas besoin d’être réécrite, mais elle a besoin d’être relue.

James H. Charlesworth
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